La norme ASTM D1709 décrit deux méthodes permettant de tester la résistance aux chocs des films plastiques par la méthode du projectile en chute libre. Ce processus vise à déterminer l'énergie qui provoque la défaillance du film plastique dans des conditions spécifiques d'impact d'un projectile en chute libre, exprimée en termes du poids du projectile tombant d'une hauteur spécifiée qui entraînerait un taux de défaillance de 50 % des échantillons testés.
Méthodes de test :
- La méthode de test A utilise un projectile avec une tête hémisphérique de diamètre 38,10 ± 0,13 mm, lâché d'une hauteur de 0,66 ± 0,01 m. Cette méthode convient aux films dont les résistances aux chocs nécessitent des masses d'environ 50 g à environ 6 kg pour les percer.
- La méthode de test B utilise un projectile avec une tête hémisphérique de diamètre 50,80 ± 0,13 mm, lâché d'une hauteur de 1,52 ± 0,03 m. Elle est applicable pour une gamme d'environ 0,3 kg à environ 6 kg.
Deux techniques de test sont décrites dans la norme : la méthode de l'escalier et la technique alternative.
1. La méthode de l'escalier consiste à modifier le poids du projectile après chaque test d'échantillon, en fonction du résultat observé pour l'échantillon (échec ou non-échec). Le poids du projectile est soit diminué, soit augmenté par incréments uniformes.
2. La technique alternative teste les échantillons par groupes successifs de dix, en utilisant un poids de projectile pour chaque groupe et en faisant varier le poids du projectile par incréments uniformes d'un groupe à l'autre.
Les deux méthodes donnent des résultats équivalents en termes de valeurs de poids d'échec à l'impact obtenues et de précision avec laquelle elles sont déterminées.
La norme ASTM D1709 met en garde contre la comparaison directe des résultats obtenus si des méthodes de test différentes ou des conditions variables sont utilisées. Les facteurs influençant les résultats comprennent la vitesse du projectile, le diamètre de la surface d'impact, le diamètre effectif de l'échantillon, la construction du matériau, la finition de la tête du projectile et l'épaisseur du film.
Il est également noté que la résistance aux chocs du film plastique, bien qu'en partie dépendante de l'épaisseur, n'a pas de corrélation simple avec l'épaisseur de l'échantillon. Par conséquent, les valeurs d'impact ne peuvent pas être normalisées sur une plage d'épaisseurs sans risque de produire des données trompeuses concernant la véritable résistance aux chocs du matériau.